- ILS REGARDAIENT TOUJOURS DEVANT EUX -
FESTIVAL INTERNATIONAL DES TEXTILES EXTRAORDINAIRES
Clermont-ferrand / septembre 2016
« Se taire, c’est laisser croire qu’on ne juge et ne désire rien. »
Camus, L’homme révolté
1905. Révolution Russe.
« Kaliayev a douté jusqu’à la fin et ce doute ne l’a pas empêché d’agir, c’est en cela qu’il est l’image la plus pure de la révolte. » Avec sa pièce Les Justes, Camus nous interroge, plus actuel que jamais, à travers cinq personnages qui hésitent, se cherchent, se divisent dans le huis clos d’une Organisation terroriste. Auraient-ils dû lancer la bombe sur la calèche du Grand-Duc et tuer ses enfants ? Est-il justifié de prendre une vie pour tuer le symbole qu’elle représente ?
Chaque vie humaine se vaut-elle ?
La violence questionne, et la tension entre idéal et sentiment reste le ciment de toute Révolution. Car le doute est la conscience de la fragilité humaine, et le point de rupture se situe peut-être au croisement de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, dans le face à face entre la grande utopie et la force d’un simple regard.
Dora, Yanek, Stepan, Boria, Voinov. Figures définitivement absentes – ont-ils simplement abandonné ici la mue de leurs vêtements ? –, ils tentent peut-être encore de questionner, en 2016, ce que signifie l’acte révolutionnaire.
EXTRAIT - VIDEO
- ILS REGARDAIENT TOUJOURS DEVANT EUX -
Conception textile et motifs : Gabrielle Marty
Vêtements réalisés en collaboration avec :
Sofia Bencherif
Impressions : HTH Bucol-Hermès
Réalisation vidéo et composition musicale :
Gabrielle Marty
Prise de son et mixage : Anouk Audart
Avec : Samuel Ingold (clarinette), Sooji Lee (flûte), Gabrielle Marty (piano)
Textes lus extraits de la pièce
Les Justes d'Albert Camus
- Septembre 2016 -
FITE / Clermont-Ferrand
© Gabrielle Marty